Écouter, reconnaître et partager ce que disent et pratiquent les français·es des territoires des anciens empires coloniaux français est une priorité pour protéger leurs populations et leurs biodiversités, mises en danger par différentes industries extractivistes. Il s’agit donc de :
– Protéger l’état écologique, chimique ou quantitatif des eaux, de l’air et des sols, le maintien de la biodiversité
– Rendre les mesures prises pour lutter contre le dérèglement climatique opposables à tout titre et autorisation d’exploitation
– Rendre possible la concertation des populations dès le dépôt d’une demande de titre minier, d’exploitation intensive agricole ou de pêche
– Reconnaître les revendications des peuples autochtones, notamment territoriales
– Reconnaître les droits collectifs des autochtones et la signature de la convention 169 de l’Organisation internationale du travail
– Adopter la Charte européenne des langues régionales et minoritaires pour qu’elles soient enseignées de la maternelle à l’université.

VISUEL :
Minia Biabiany, capture de la vidéo Pawòl sé van, 2020

SOURCES :
Revue Multitudes, N°66, printemps 2017
Anne Pastor, Voyage en terre d’Outre-Mer, France Inter, 02/07/17