Les enfants ayant été témoins d’homicides au sein de la famille ne sont pas reconnus comme victimes. Une fois devenu·es adultes, ils sont soumis à l’obligation d’assister matériellement leurs parents, mêmes condamnés par la justice. S’opposer à cette obligation est une démarche particulièrement difficile, qui conduit à devoir revivre le traumatisme ou se confronter à des souvenirs traumatisants.
Le « droit à l’oubli » nécessaire à certaines personnes pour dépasser un tel trauma requiert de :
– Déchoir les parents meurtriers de leurs droits parentaux avec inscription dans un fichier consultable par les institutions avant d’entrer en contact avec les enfants
– Rediriger l’obligation alimentaire vers les institutions
– Faciliter les procédures de changement de nom pour les enfants qui le souhaitent.
VISUEL :
– Sergueï Eisenstein, Le Cuirassé Potemkine, film, 1925
SOURCES :
– EnfantsDevenusGrands.org
– Rafaële Rivais, Le Monde, 30/10/21
FICHE PDF :
Panorama_DroitAOubliEnfantsVictimes.pdf