La fleur est le végétal le plus gourmand en eau et en pesticides. 85% de la production de fleurs coupées est importée (Hollande, Kenya, Éthiopie, Équateur…). Si des labels qualitatifs et écoresponsables existent déjà, aucune loi ne contraint à indiquer lors de leur commercialisation la provenance géographique des végétaux, leurs traitements aux pesticides et leur saisonnalité.
Fournir ces trois informations aux consommateur·rices permettrait :

– de sensibiliser les fleuristes aux risques sanitaires encourus lors de la manipulation des fleurs (lourde présence de pesticides volatiles)

– de permettre aux consommateur·rices un achat conscient de son impact climatique (transports longue distance et réfrigération) et social (productivisme, mauvaises conditions de travail)

– d’éviter la contamination des écosystèmes naturels (risques pour les abeilles, les coccinelles, pollution des nappes phréatiques, appauvrissement des terres et des populations, etc.).

VISUEL :
Johanna Rocard, Les fleurs du futur, action performative, 01/05/20

SOURCES :
Théo Ruiz, midilibre.fr, 07/02/22
Weronika Zarachowicz, Telerama.fr, 08/12/20

FICHE PDF :
Panorama_FleurDisMoiDOuTuViens.pdf