La technicité médicale a contribué à une amélioration générale des conditions d’accouchements. Mais lorsqu’elle n’est ni voulue ni indispensable, cette « prise en charge », au-delà des effets indésirables qu’elle peut induire, prive les femmes de leur autonomie. Si la médicalisation de la naissance convient à la plupart, de plus en plus de femmes souhaitent reconquérir leur place de première actrice de l’enfantement, ce que garantit l’intimité de leur foyer et l’accompagnement par une sage-femme de confiance.

Un AAD apaisé, naturel et physiologique, requerrait :
- une assurance adaptée pour les sages-femmes
- le remboursement par la sécurité sociale
- une culture de soin redonnant le choix et la maîtrise aux femmes
- la reconnaissance par le corps médical du rôle des doulas
- une démystification de la douleur de l’enfantement via une représentation informée et apaisée de l’accouchement (dans les médias, films)
- un accueil non-culpabilisant et bienveillant en cas de transfert.

VISUEL :
Hazel Ann Watling, Fanatic ‘bout Matisse, 2021, acrylique, 80×100 cm

SOURCES :
Michel Odent, Le bébé est un mammifère, éditions l’Instant Présent, 2012
www.apaad.fr