Depuis 1945, nos habitudes alimentaires se sont largement organisées autour de la viande et de produits d’origine animale. Cette consommation massive repose sur une agriculture intensive aux graves conséquences écologiques : déforestation, consommation et pollution de grandes quantités d’eau, émissions de gaz à effet de serre, épuisement des sols et des réserves océaniques, etc.
Les conséquences de cette surconsommation sont également politiques et économiques. Premiers consommateurs de viande, les pays du nord importent massivement les aliments pour animaux (céréales, soja) produits par les pays du sud, le plus souvent au profit de gros·ses propriétaires terrien·nes et au détriment de leur souveraineté alimentaire. En adaptant ses achats de manière raisonnée, chaque consommateur·rice dispose du pouvoir d’inverser la tendance. Réduire sa consommation de viande, c’est :
- contribuer à limiter le réchauffement climatique.
- refuser l’exploitation aveugle des ressources naturelles.
- encourager la solidarité Nord-Sud.
- participer à la nécessaire refondation de nos rapports au vivant.
VISUEL :
G. Arcimboldo, 1591, huile sur bois, 70 x 58 cm, Skokloster Castle, Photo : E. Lernestal CC BY-SA 3.0
SOURCES :
– Association végétarienne de France
– Pierre, unnotremonde.com, 26/07/18