Notre environnement est un équilibre fragile de différents phénomènes, cycles et écosystèmes. Un écocide est la destruction ou l’endommagement irrémédiable d’un écosystème, cycle ou phénomène par sa surexploitation intentionnelle ou non.
Une prise en compte juridique du crime d’écocide viserait à établir une nouvelle forme de responsabilité des industries qui mettent sciemment cet équilibre en péril. Il serait alors possible de les poursuivre pénalement lorsque leur activité entraîne un dérèglement profond de l’environnement.
La caractérisation des crimes d’écocide se baserait sur le dépassement des 9 limites planétaires reconnues par le Ministère de la Transition Écologique*. La création d’une Haute Autorité des Limites Planétaires en garantirait la bonne mise en œuvre.
*Changement climatique, érosion de la biodiversité, perturbation des cycles biogéochimiques de l’azote et du phosphore, changements d’utilisation des sols, acidification des océans, utilisation mondiale de l’eau, appauvrissement de l’ozone stratosphérique, augmentation des aérosols dans l’atmosphère, introduction d’entités nouvelles dans la biosphère.
SOURCES
– Propositions de la convention citoyenne pour le climat
– Thomas Baïetto, franceinfo, 22/06/20